En résidence du 6 au 8 janvier 2025
La rencontre entre Sophie Agnel et Guilhem Lacroux s’est opérée il y a quelques temps déjà, en s’écoutant jouer l’un et l’autre lors de divers concerts.
L’envie est née de confronter nos cordes tendues sur des cadres (le piano et le lap steel), avec tous les objets qui viennent s’y frotter pour fabriquer un corps sonore résonnant à quatre oreilles, quatre bras et un cœur.
Mais c’est surtout l’envie commune de porter une poétique esthétique, liée à la façon de percevoir et de produire du son dans le présent de l’oralité, dans la façon de plier et déplier le temps avec ses lenteurs et ses soubresauts, dans la façon de suggérer un état mélodique, une humeur par le gouffre ou le trop plein. Être hors de nos tiroirs stylistiques et faire naître ce désir d’expérimenter, de construire, de jouer ensemble de la musique non idiomatique.