Une proposition de Marie CANTOS
Sur une invitation de Guillaume CONSTANTIN
Du vendredi 28 avril au dimanche 11 juin 2017
Vernissage vendredi 28 avril, 18h
Marie CANTOS, commissaire d’expositions, propose dans le cadre de cette invitation, une rencontre inédite entre les artistes Joan AYRTON et Benjamin L. AMAN qui balisent la brasserie Bouchoule au travers d’espaces sonores, de vidéos et d’images et de matériaux. Un territoire découpé en strates, aux contours flous et aux climats envoûtants.
INSTANTS CHAVIRÉS / Ancienne brasserie Bouchoule
2 Rue Emile Zola – Montreuil – M° Robespierre
Exposition ouverte du mercredi au dimanche 15h-19h
Dossier de presse à télécharger :
DP_JA_BLA_032017_HD_LAST
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ÉVÉNEMENTS DANS LE CADRE DE L’EXPOSITION :
SAMEDI 13 MAI, 17H. ENTRÉE LIBRE
Rencontre avec Joan AYRTON, Benjamin L.AMAN et Marie CANTOS, commissaire de l’exposition à l’occasion du lancement des éditions produites pour l’exposition : POSTER de JOAN AYRTON, et LA LIGNE D’OMBRE, le dernier LP de BENJAMIN L. AMAN.
Extraits du disque :
soundcloud.com/rzdz/la-ligne-dombre
soundcloud.com/rzdz/benjamin-l-aman-la-ligne-dombre-2
Plus d’infos: rzdz25_nouvelle_parution
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JEUDI 18 MAI, 19H. ENTRÉE LIBRE
Soirée VELAK EXPORT
Installation de Julia TAZREITER. Performance du TAPE ENSEMBLE.
Concerts à suivre au 7 rue Richard Lenoir. Plus d’infos
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SAMEDI 27 MAI, 17H. ENTRÉE LIBRE
Henri LEFEBVRE
Pour une lecture spatialisée de textes choisis par le poète.
Performance avec Stéphanie VIVIER.
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SAMEDI 10 JUIN, 17H. ENTRÉE LIBRE
Sally BONN
Pour une lecture performée autour du travail des artistes.
DU 4 MAI AU 4 JUIN 2017
SLEEP DISORDERS
Pour une programmation du collectif composé de Benjamin L. AMAN et Marion AUBURTIN dans le cadre de RIEN À VOIR, projections-vidéos de 20h30 à 21h avant les concerts aux Instants Chavirés.
Avec Leif ELGGREN, David de TSCHARNER, Agnès GEOFFRAY et la diffusion des archives inédites du collectif intitulées RELEASE THE BATS I – VIII avec JUNKO et JUSTICE YELDHAM, JAMIE STEWART et PRESLAV LITERARY SCHOOL, CRYSTAL PLUMAGE et SISTER IODINE, PURE DUO avec HATI et STEVEN LAVENDER.
www.instantschavires.com/sleep-disorders
(Plus d’informations à suivre)
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« […] aide à la vision, en strié,
sur des sondes lunaires
à rétrodiffusion. En grand : en petit. »
C’est un titre chapardé au poète roumain de langue allemande Paul Celan (1920-1970).
Un titre emprunté, tout du moins.
Impossible de résister : au détour d’une page, un fragment – pour Benjamin L. Aman et Joan Ayrton, évidemment.
Ce sont quelques vers mal photographiés, envoyés par SMS aux deux intéressé-e-s.
Quelques vers qui disent beaucoup.
De leurs pratiques respectives.
De ce qui les réunit ici, aussi. De ce qui les réunit, pour moi.
Entre décembre 1967 et octobre 1968, Paul Celan, auteur, entre autres, de Pavot et mémoire (1952), De Seuil en seuil (1955), La Rose de personne (1963) ou encore Renverse du souffle (1967), écrit soixante-dix poèmes où, dans la « contre-langue » qui est la sienne (1), sourdent les révoltes de son époque.
Partie de neige (2).
Le recueil sera publié en 1971, de manière posthume.
Ici, comme souvent chez Celan, ca résiste.
Tout résiste : la langue, et l’être – les êtres – aussi.
Au-delà des évidentes résonances formelles et processuelles, voilà peut-être ce qui m’émeut le plus dans le travail de Benjamin L. Aman et Joan Ayrton : quelque chose d’une attitude où les formes expriment cette résistance.
Une manière de penser le réel par le sol. Au sens métaphorique, mais pas que.
Une manière de construire des objets de pensée, mettre au jour les strates de la matière, créer des percées vers d’autres espaces.
Une manière de faire vibrer les intervalles, créer ce très léger mouvement d’aspiration – la bascule du souffle, l’oscillation ténue d’un état à un autre, tout en micro-tonalités chromatiques, musicales, existentielles.
Et pour ce faire : creuser la gamme de l’intérieur.
Une expression de Benjamin L. Aman que Joan Ayrton aurait pu formuler.
Que l’on fit nôtre, d’ailleurs.
Le sentiment – la sensation même, palpable, tangible – du continuum de la matière.
Des allers-retours incessants : « En grand : en petit. » écrit Paul Celan.
C’est bien cela, une « aide à la vision, en strié ».
Comme l’on parle, parfois, de temps strié, en musique ?
Non, un temps sillonné, siphonné même ; qui ne serait plus horizontal, mais vertical.
Qui s’écoule vers le haut autant que vers le bas …
Non, qui se répand en cercles concentriques.
Un temps où passé, présent et futur s’enroulent et dansent autour d’un axe, forent le sol, s’élèvent vers le ciel ; un temps dit imaginaire qui ne suit plus jamais la flèche du temps classique.
Je pense à ces deux images que les artistes ont trouvées, chacun-e.
Et que l’on retrouvera précisément dans l’exposition, aux côtés de nouvelles productions ainsi que de pièces plus anciennes, s’amusant de ce temps vertical.
D’une part, une photographie tirée de l’ouvrage scientifique d’un ingénieur, Matthias Rennhard : Le Gothard à la pointe : du sentier muletier au tunnel de base du Saint-Gothard (3). Elle documente le percement du célèbre tunnel ferroviaire suisse, le plus long du monde. Joan Ayrton la chaparde à son tour, et se réapproprie ce document – © Alptransit Gothard AG – par le truchement de la citation.
D’autre part, un dessin issu du Manuscrit de Salzbourg représentant « La Musique des sphères », ses cercles comme ceux de l’enfer de Dante (4). Quoique plus nombreux. Une planète, les anneaux de Saturne, en écho à ceux de la photographie qui avait arrêté Joan Ayrton. Un display déjà presque pour la musique de Benjamin L. Aman qui s’en affranchira néanmoins ici.
Deux images comme deux disques aux sillons s’imprimant indéfiniment, circonscrivant l’expansion de l’univers dans l’enclos du temps, pour reprendre le titre d’un autre recueil de poèmes de Paul Celan (5).
Car il ne faudrait pas oublier l’ouvrier casqué posant devant l’immense empreinte digitale que la foreuse grave dans la roche, sur la photographie du Saint-Gothard. Il est défi, labeur, échelle, il est geste, outil, matériau. Il rappelle que la résistance est partout, en face, en nous.
Qu’il en résulte la bascule du souffle, l’apesanteur de ce qui ne cesse jamais.
« Vertigineusement je m’enfonçais en haut. » (6)
Marie CANTOS
Commissaire de l’exposition
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Notes :
1 – Jean Bollack, L’Écrit : Une poétique dans l’oeuvre de Celan, 2003.
2 – Paul Célan, Partie de neige, 1971 (trad. Jean-Pierre Lefebvre).
3 – Matthias Rennhard : Le Gothard à la pointe : du sentier muletier au tunnel de base du Saint-Gothard, 2016 (trad. Barbara Fontaine)
4 – Musique des Sphères, dans le Manuscrit de Salzbourg, 820, BnF, Paris.
5 – Paul Célan, Enclos du temps : Zeitgehöft, trad. Martine Broda, Clivages, Paris, 1985.
6 – Henri Michaux, Le Dépouillement par l’espace, 1966.
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Joan AYRTON
Infra-red, 2014 Vidéo HD, 14 min Courtesy galerie Florence Loewy, Paris
De nationalité anglaise, établie à Paris, Joan AYRTON (1969 – Suisse) est une artiste dont la production – peinture, photographie, film – interroge les enjeux du regard et de la représentation à travers une réflexion associant principalement couleur, architecture et paysage. Depuis quelques années, son attention se porte plus spécifiquement sur le caractère géologique du paysage, une recherche menant à considérer les instabilités du monde physique et politique contemporain.
En 2012, une bourse du Centre national des arts plastiques (CNAP) lui permet de développer ses recherches en Islande.
Joan Ayrton enseigne depuis 2010 à l’Ecole européenne supérieure de l’image, Angoulême et Poitiers (EESI) dont elle dirige depuis 2016 le troisième cycle Document et art contemporain. En 2014, elle a été commissaire de l’exposition Glissements de terrain, cartographie, pensée, paysage à la galerie la BOX de l’ENSA Bourges (Ecole nationale supérieure d’art).
Son travail a été régulièrement montré en France et à l’étranger dans des expositions collectives telles que Lémancolia (2013), Musée Jenisch, Vevey, Suisse (commissaire Dominique Radrizzani), Copié Copié Copié (2014) Villa Bernasconi, Centre d’art à Genève (commissaire Hélène Mariéthoz), Suisse, Trouble in painting (2015), le BBB, Toulouse (commissaire Katharina Schmidt) et des expositions personnelles : Fast Colour (2015), galerie Florence Loewy, Paris, et Searching for an A (2016), espace dAM Andrès de Missirilian, Romainmôtier, Suisse.
Son travail a fait l’objet de plusieurs publications, dont un catalogue monographique intitulé The sun had not yet risen paru aux éditions Liénart en 2012. Elle est représentée par la galerie Florence Loewy à Paris où aura lieu une exposition personnelle en septembre 2017
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Benjamin L. AMAN
La Forteresse et le fleuve, 2016 Vue de l’exposition L’Inconnue de la Seine – Un Songe, La Tôlerie, Clermont-Ferrand
© Photo : Marie Cantos
Benjamin L. AMAN (1981 – France) est artiste et musicien. Il est diplômé de l’Ecole nationale supérieure d’art de Nancy. Il vit et travaille actuellement à Aubervilliers. Il est représenté par les galeries PA | Plateforme de création contemporaine (Paris), L’Atelier-KSR (Berlin) et Kunstraum Michael Barthel (Leipzig).
Ses dessins, ses installations et sa musique témoignent d’une expérience à la fois physique, intime
et émotionnelle de l’espace. Il ne s’attache pas seulement à composer des objets distincts, mais donne une présence à l’intervalle qui en sépare le spectateur, ou bien il fait en quelque sorte vibrer l’étendue indéfinie qui les entoure.
Son travail a été montré à de nombreuses reprises en France et à l’étranger lors d’expositions personnelles (Kunstraum Michael Barthel Leipzig, L’Atelier-KSR Berlin, Editions Manucius à Paris)
et collectives (Centre Georges Pompidou, Rencontres de la photographie d’Arles, Centre d’Art Contemporain Nei Liicht de Dudelange, Centre d’Art Contemporain Micro-onde de Vélizy, Centre d’Arts Plastiques d’Aubervilliers, The Drawer à Paris), de performances sonores (Berlin Biennale VI, Club Transmediale et Transmediale x, Mex Series à Dortmund, Nu Substance à Bandung en Indonésie…) et d’émissions radiophoniques (The Wire on Air et Resonance FM à Londres, Le Tétraèdre à Bruxelles…).
Co-fondateur en 2010 du duo SLEEP DISORDERS avec l’artiste Marion Auburtin, il est également à la tête du label de musique Razzle Dazzle, sous lequel il publie son travail et celui d’autres musiciens. Un large ensemble de ses dessins, a par ailleurs fait l’objet d’une publication monographique aux Editions P. et aux Editions Manucius, ainsi que d’une acquisition par le Fonds National d’Art Contemporain à Paris.
www.benjaminlaurentaman.com
www.rz-dz.com
www.sleepdisorders.fr
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Marie CANTOS
Auteure de textes, d’expositions et de conférences performées, Marie CANTOS (1981 – France).
est membre de l’AICA (association internationale des critiques d’art) et de C-E-A (commissaires d’exposition associés). Elle vit et travaille en région parisienne, et ailleurs.
Historienne de l’art de formation, elle écrit depuis une quinzaine d’années sur la création contemporaine, principalement pour des artistes, des expositions et des ouvrages monographiques ou collectifs. Son approche critique trouve son prolongement dans les expositions qu’elle propose ainsi que dans les conférences performées qu’elle imagine : des divagations spatiales, historiques et littéraires, en mots, en images et en gestes, dans les lieux qui l’invitent (Le Pavillon de Pantin, L’Iselp à Bruxelles, le Mac/Val à Vitry-sur-Seine, etc.) Elle intervient régulièrement en écoles supérieures d’art (conférences, workshops, commissariats).
Après avoir investi la chambre de NuN à Berlin (La Neige fait au Nord ce qu’au Sud fait le sable), les rives de la Daugava pour le festival Udensgabali à Riga (Vaisseaux fantômes et songes aqueux) ou encore la caisse transportable du Papillon de l’ÉSBA de Nîmes (Faire comme si vous étiez dans un espace exigu. / Compter 1m x 2,5m maximum. / Durée 3 minutes), elle a bénéficié, en 2015, d’une résidence de recherche et de production au Cyclop de Jean-Tinguely à Milly-la-Forêt. En 2015 et 2016, elle a été commissaire invitée à La Tôlerie à Clermont-Ferrand où elle a présenté un diptyque d’expositions collectives (Réparer à l’endroit de l’accroc le tissu du temps puis L’Inconnue de la Seine – Un Songe).
Depuis 2014, elle est également programmatrice associée à PA | Plateforme de création contemporaine où elle développe, entre autres, le « Laboratoire », lieu d’expérimentation de formes théoriques alternatives. Récemment, dans le cadre des hors les murs de l’association et en co-commissariat avec Maryline Robalo, elle a organisé La Lumière dépensée à Jeune Création à Paris, Penser à ne pas voir à La Forme au Havre et Architextures de paysage 1 au château d’Oiron.
c-e-a.asso.fr/cantos-marie
aicafrance.org
www.papel-art.com
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ÉVÉNEMENTS DANS LE CADRE DE L’EXPOSITION :
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SAMEDI 13 MAI, 17H. ENTRÉE LIBRE
Rencontre avec Joan AYRTON, Benjamin L.AMAN et Marie CANTOS
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JEUDI 18 MAI, 19H. ENTRÉE LIBRE
Soirée VELAK EXPORT
Installation de JULIA TAZREITER. Performance du TAPE ENSEMBLE.
Concerts (payants) de STEFAN TIEFENGRABER / THOMAS TILLY / MÖSTRÖM / RAYMONDE IV à suivre au 7 rue richard lenoir. Plus d’infos
Velak est une plate-forme qui regroupe des musiciens, des vidéastes, des performeurs qui expérimentent avec le son, la vidéo et tout autre média. Établie à Vienne en tant qu’association sans but lucratif, elle organise régulièrement des événements et des soirées depuis 2004 sous le titre de Velak Gala. Velak Export est la version mobile de la série des concerts. Elle se branche sur différents réseaux en Europe, et débarque maintenant à Montreuil avec sa 18ème édition.
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SAMEDI 27 MAI, 17H. ENTRÉE LIBRE
Henri LEFEBVRE
Pour une lecture spatialisée de textes choisis, par le poète.
Henri LEFEBVRE (1959) est auteur de poésie ainsi que d’oeuvres en prose (fictions, notes, essais). Il a publié dans les revues L’Oeil-de-boeuf, Laps, Po&sie, If, Hypercourt, Myopies, Critique. Il a créé et dirige Les Cahiers de la Seine, maison d’édition consacrée à la poésie contemporaine. ont paru chez Manuella éditions Les Unités perdues (2011), liste d’oeuvres inachevées, disparues, oubliées, détruites ou parfois même jamais réalisées comme un inventaire des manques quasi incantatoire, ainsi que Les Restes, prototype (2013), tableau récapitulatif des suppressions qu’il a effectuées lors de la correction d’oeuvres en cours d’écriture, entre le mois d’août 2001 et le mois d’août 2010. Il travaille actuellement sur de nouveaux livres dont il livrera ici quelques pistes.
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SAMEDI 10 JUIN, 17H. ENTRÉE LIBRE
Sally BONN
Pour une lecture performée autour du travail des artistes.
Docteur en esthétique, les travaux de Sally BONN (1970) portent sur la dimension poïétique de l’écriture dans le champ artistique à partir de la notion de dispositif. Elle enseigne la philosophie de l’art et l’esthétique à l’École supérieure d’Art de Lorraine, à Metz, depuis 2006, où elle co-dirige le Centre de recherche I / D / E (Image / Dispositifs / Espace) et la revue Le Salon. Après avoir fondé le bureau des activités littéraires avec Lola Créïs et Nathalie Lacroix, elle co-dirige la revue N / Z. Elle dirige également la collection d’écrits d’artistes « Les indiscipliné-es », aux éditions Macula, tout en poursuivant son activité de critique d’art et de commissariat d’exposition – les croisant parfois comme, par exemple, dans sa fiction-critique Le peuple des bords / Une sédimentation d’images sans image (Le Mot et le reste, Marseille, 2014). En mai paraît son dernier ouvrage, Les Mots et les oeuvres, aux éditions du Seuil.
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DU 4 MAI AU 4 JUIN 2017
SLEEP DISORDERS
Pour une programmation du collectif composé de Benjamin L. AMAN et Marion AUBURTIN dans le cadre de RIEN À VOIR, projections-vidéos de 20h30 à 21h avant les concerts aux Instants Chavirés.
Avec Leif ELGGREN, David de TSCHARNER, Agnès GEOFFRAY et la diffusion d’archives inédites du collectif intitulées RELEASE THE BATS I – VIII avec JUNKO et JUSTICE YELDHAM, JAMIE STEWART et PRESLAV LITERARY SCHOOL, CRYSTAL PLUMAGE et SISTER IODINE, PURE DUO avec HATI et STEVEN LAVENDER
SLEEP DISORDERS est un projet curatorial créé à Berlin en 2010. Au travers d’éditions, d’expositions, de performances et diffusions sonores, le collectif défend depuis ses débuts une approche de l’exposition délibérément intuitive et poétique, teintée de références à la nuit, en réunissant autour de lui des artistes pour explorer le spectre large du crépuscule.