Jennifer Caubet développe un projet spécifique au sein de la brasserie bouchoule qui allie sculptures, danse, déploiement dans l’espace et vidéo (voir description ici).
Parallèlement, Capucine Vever, plasticienne intervenante, conçoit et propose trois ateliers de pratique artistique. Reprenant les thèmes centraux, les enfants mèneront de manière ludique un travail autour du mouvement, du trait, de la cartographie, du corps dans l’espace, de l’œuvre collective et individuelle.
Chaque atelier est précédé d’une visite interactive de l’exposition. Chaque professeur doit choisir un atelier parmis les trois proposés ci-dessous.
Du 24 septembre au 30 octobre
Durée : 2 heures
(lundi au vendredi : 10h-12h ou 13h30-15h30)
Intervenant : Capucine VEVER, plasticienne et intervenante
Lieu : Instants Chavirés – Ancienne brasserie bouchoule – 2 rue Emile Zola – Montreuil
Tarif : 1,50€/enfant (accompagnateurs gratuit)
ATELIER #1 : DU VISIBLE À L’IMAGINAIRE – CP au CM2
Les sculptures de Jennifer Caubet semblent avoir été figées à un instant T au cours de leur déploiement, comme un arrêt sur image. Leur mise en tension au sein de l’espace d’exposition suggère un ensemble de mouvements que l’on peut facilement imaginer. Cet atelier propose de s’intéresser au rapport du visible à l’imaginaire. Comment une image fixe peut-elle nous faire imaginer un mouvement que l’on ne voit pas ?
L’atelier débutera par la décomposition d’une courte séquence de film afin d’expliquer aux participants comment un ensemble d’images fixes composent une image en mouvement. Sur le modèle des flip-book, il sera ensuite question de décomposer le mouvement. Une grande feuille de papier composée d’environ cinquante vignettes sera donnée aux participants. La première et la dernière image seront déjà imprimées sur la feuille, aux participants d’imaginer ce qu’il se passe entre les deux. Les vignettes seront ensuite découpées une à une puis assemblées dans l’ordre de développement de l’histoire pour former un livret. Feuilleté rapidement, ce livret de dessins animés permettra ainsi de percevoir la synthèse du mouvement.
ATELIER #2 : CARTOGRAPHIE IMAGINAIRE – CM1/CM2
Les sculptures de l’exposition déploient un ensemble de lignes générant de nouveaux espaces dans le lieu même de l’exposition. Cet atelier invite les participants à s’intéresser à la question de la représentation d’un espace par le biais de la cartographie. La carte est-elle l’espace lui même ? Quel rapport le plan entretient-il avec l’espace ? Comment peut-on inventer un espace fictif (sur une carte) à partir d’un espace réel ?
Sur de grandes feuilles de papier, les participants seront tout d’abord invités à cartographier les espaces formés par l’agencement des sculptures. En utilisant le système de mesure inventé dans l’Antiquité Romaine, ils utiliseront des parties de leur corps pour effectuer le relevé des mesures : le demi-doigt, le doigt, le pouce, la paume, le pied, le bras, le pas, le double pas, l’arpent… Chaque participant pourra ainsi dessiner sur la feuille les espaces dont il a fait le relevé avec son corps. Il sera ensuite question d’imaginer l’agencement de ces espaces dessinés et de voir comment une cartographie peut devenir fictive.
ATELIER #3 : JEUX D’OCCUPATION D’ESPACE – CP au CM2
L’exposition a été pensée par des jeux de stratégie d’espace. Les sculptures déployées sont le résidus d’un ensemble de chorégraphies de gestes que l’artiste a effectué pour recomposer et partitionner l’espace. Cet atelier souhaite s’intéresser au rapport entre mouvement du corps et écriture de l’espace, comment le corps mais aussi la ligne peuvent dessiner un lieu ?
Les participants effectueront deux ateliers différents. Il sera tout d’abord question de délimiter à la craie, au sol, un espace de jeu. Dans le premier atelier, les participants devront rentrer et sortir de l’espace de jeu en suivant un trajet précis. La chorégraphie de l’ensemble des participants aura pour objectif de re-créer des formes géométriques simples (triangle, carré, rectangle, octogone…). Dans le second atelier, les participants seront invités à pénétrer à l’intérieur d’une grande bande de tissu qu’ils mettront en tension par leur corps. Ici ce sera par la fixité que les formes géométriques apparaitront. Dans les deux cas, la production collective n’est rendue possible que par le rassemblement d’individualités qui ont des tâches bien précises à effectuer. À chaque fois l’espace scénique sera filmé en tant réel, vu d’en haut et retranscrit sur un écran afin que les participants se rendent compte des formes qu’ils composent.
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INFORMATION / RÉSERVATION
Nina Garcia
nina[at]instantschavires.com
01 42 87 25 91