Dans le cadre d’ À fleur, Cynthia Lefebvre et les Instants Chavirés proposent une programmation vidéo spécifique en écho à différents enjeux de l’exposition.
Avec les films d’Anna Massoni, Ola Maciejewska, Margaux Vendassi & Maud Blandel.
> Exposition ouverte à 15h
> Projections dès 16h – ENTRÉE LIBRE
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INSTANTS CHAVIRÉS / ANCIENNE BRASSERIE BOUCHOULE
2 Rue Émile Zola – Montreuil – M° Robespierre
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Anna Massoni – Pièce détachée – (2023) – 22 min
Réalisation / Anna Massoni
Images / Angela Massoni
Montage / Margaux Vendassi
Chorégraphie et interprétation / Anna Massoni
Production / Association 33ème parallèle
Co-production / Cndc d’Angers, CN D Pantin Avec le soutien de l’Onda – Office National de Diffusion Artistique, dans le cadre du dispositif Ecran Vivant
Remerciements / Les Laboratoires d’Aubervilliers, Lorenzo de Angelis, Aurélien Dougé, Vincent Weber, Marc Pérennès.
Pièce détachée est un film qui prend pour point de départ la pièce Notte, chorégraphiée et interprétée par Anna Massoni (2019). Au plateau, l’écriture chorégraphique de ce solo repose sur deux activités : la juxtaposition de gestes, d’actions et de voix et un jeu avec l’attention des spectateur·ices qui se retrouvent au plus proche et au plus loin du corps. Dans le film, la caméra prend à la fois la place de l’œil d’un·e spectateur·ice et de celui de l’interprète – chorégraphe. S’approcher au plus près pour que les qualités de toucher soient d’autant plus perceptibles, vectrices d’une empathie kinesthésique déplacée par rapport à ce que propose l’expérience de la représentation.
Anna Massoni vit et travaille à Paris. Elle s’est formée à la danse contemporaine au CNSMD de Lyon (2003-2006), participe à Danceweb/Impulstanz (2007) et fait trois années d’études de philosophie. En tant qu’interprète, elle travaille auprès de Johanne Saunier et Jim Clayburgh, Yuval Pick, Noé Soulier, Vincent Weber, Simone Truong, Cindy Van Acker. Elle crée les pièces : (To) Come and See (2015), une pièce initiée par Simone Truong et devenue création collective avec Eilit Marom, Elpida Orfanidou et Adina Secretan. eEt développée en 2017 sous la forme d’un triptyque incluant (To) Keep in Touch et (To) Give a Hand. Puis Ornement (2016), en collaboration avec Vania Vaneau. Elle crée un premier solo, Notte, en 2019, Pièce d’angle, une pièce courte pour des espaces tant extérieurs qu’intérieurs (2020), Rideau (2022). Elle s’associe avec Vincent Weber au sein d’une même structure qui soutient leurs travaux respectifs, l’Association 33ème parallèle. Elle est membre fondatrice de LIEUES, un espace de recherches artistiques et pédagogiques à Lyon, de Rodéo, revue pluridisciplinaire et plateforme de rencontres entre pratiques académiques et artistiques (2012-2015) et contribue également à la conception graphique des livres édités par les éditions Trente-trois morceaux.
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Ola Maciejewska – FIGURY (przestrzenne) – module: film (2022) – 20 min
Conception, performance / Ola Maciejewska
Construction chorégraphique / Alix Boillot
Réalisation / Cesar Vayssié
Avec cette nouvelle création, FIGURY (Przestrzenne), il s’agit d’élargir la définition du concept de Dance Construction, clef de voûte de ce travail, cet objet particulier qui, quand il entre en relation avec le corps et l’espace produit de la danse. En un seul projet, sous un unique titre, Ola Maciejewska a créé une performance solo, une Dance Construction (dont la première activation est documentée par un film), et une expérience collective, un workshop.
Née en Pologne, Ola Maciejewska est une chorégraphe et performeuse qui vit et travaille en Bretagne. Elle a développé un travail de recherche pratique, Loie Fuller : Research (2011), qu’elle a notamment présenté pour l’ouverture du CND Pantin en 2015, puis sur la scénographie de Rolf Borzik aux Archives de la Fondation Pina Bausch en octobre 2020 (bourse « International Tanzmesse NRW »). Après la création de Bombyx Mori dans le cadre du Festival Les Inaccoutumés à la Ménagerie de Verre, Olga Maciejewska est artiste associée au Centre chorégraphique national de Caen de 2016 à 2018. Sa dernière pièce Dance concert a été présentée en première mondiale au National Taichung Theatre à Taiwan puis au Centre Pompidou dans le cadre du Festival d’Automne. Pour ces deux dernières créations, elle a reçu le soutien de la fondation Hermès dans le cadre de son programme New Settings.
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Margaux Vendassi, Maud Blandel – Ça c’est ça – (2022)– 22 min 10
Réalisation / Margaux Vendassi, Maud Blandel
avec la participation de Maya Masse et Romane Peytavin
Traduction graphique / Aude Barrio
Production / I L K A avec le soutien de Pro Helvetia – Fondation Suisse pour la culture
Remerciements / Pavillon ADC Genève, Arsenic – centre d’art scènique contemporain, Lausanne
Résumé :
« – Genre, une interview ?
– Ouai ».
J’ai posé une première question et il y a eu beaucoup de silence.
« – C’est juste que parler de pièces qui existent déjà, bah qu’est ce que tu peux dire de plus que la pièce? Et parler d’une pièce qu’existe pas , bah… tu veux dire quoi? »
À un moment j’ai dû faire « – Bah viens, tu vas pas dire, tu vas montrer. »
Margaux Vendassi / Cinéaste, diplômée de l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Marseille en 2008, le théâtre filmé est le terrain de réflexion privilégié de Margaux Vendassi. Parmi les structures artistiques et culturelles dont elle documente la programmation : le festival Parallèle (depuis 2011), le festival de Marseille (depuis 2017), la Commune, centre dramatique national d’Aubervilliers (depuis 2018) et le ZEF, scène nationale à Marseille (depuis 2016). Elle défend et s’associe au travail de danseurs, chorégraphes et metteurs en scène dont Volmir Cordeiro, Maud Blandel, Latifa Laâbissi, Nacera Belaza, Nina Santes, Marion Siéfert, Maxime Kurvers, Thibaud Croisy, Anne-Lise Le Gac, Sandra Iché.
Le spectacle vivant et surtout la danse sont pour elle des aires de recherche, d’expérimentation et d’expression du cinéma lui-même. Devenu reporter de danse elle raconte au travers de films de
commande une certaine histoire de la danse d’aujourd’hui trempée dans la machine cinématographique et son inédite ‘impression de réalité’.
Maud Blandel / Formée initialement à la danse contemporaine, puis à la mise en scène (Manufacture, Lausanne) et aux arts plastiques (HEAD, Genève), Maud Blandel élabore depuis 2015 ses propres pièces chorégraphiques. Singulier et physiquement engagé, chacun de ses travaux s’appuient sur une base musicale conceptuelle afin de mettre en corps et en forme divers phénomènes altérés par le passage du temps.
Elle travaille ainsi sur la notion de corps sacrifié et la mise en spectacle du corps féminin (TOUCH DOWN, 2015), sur la folklorisation de pratiques de danse populaire (Lignes de conduite, 2018), sur la mise à mort du temps via un type de divertissement musical du XVIIe siècle appelé Divertimento (Diverti Menti, 2020). Maud Blandel est artiste résidente à l’Arsenic – centre d’art scénique contemporain de Lausanne depuis septembre 2018, et accompagnée par Parallèle depuis 2016.
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